Yosh la famille,
je suis sûre que vous vous demandez : un Français peut-il survivre en Malaisie ?
Eh bien, la team, je suis ici pour vous dire qu'il n'y a pas de raison d'avoir peur. En fait, vous risquez plutôt de développer une obsession pour le Nasi Lemak !
Avant d'arriver en Malaisie, j'ai grandi en Lorraine, où le soleil est aussi rare que la bonne humeur d'un douanier en fin de service. Ici, la chaleur et le soleil sont une véritable révélation. Oui, il fait chaud, parfois très chaud, mais le soleil est une telle source de bonheur qu'on oublie vite cette chaleur étouffante.
Et la première chose qui vous frappe en arrivant ici, ce sont les gens. Les Malaisiens sont vraiment amicaux et hospitaliers. Pour eux, tout le monde est un "ami/Bro/Sis", même si vous venez de les rencontrer. Par contre, le concept de "rendez-vous à 14h00", est interprété comme "rencontre entre 14h00 et 16h00...peut-être". Il faut juste s'y habituer.
Pour survivre en Malaisie, vous devez apprendre une chose importante : c'est comme une boîte de chocolats de différentes saveurs, il faut toutes les essayer. Ici, le mélange des cultures est aussi fascinant qu'un spectacle de cirque avec des acrobates, des jongleurs et des clowns tous réunis sous le même chapiteau.
Il y a des musulmans, des hindous, des bouddhistes et des chrétiens qui vivent ensemble comme dans une colocation géante. Et ça marche ! C'est comme un immense pot-au-feu où chaque ingrédient apporte quelque chose à la recette. Et le résultat ? Un plat délicieux qui vous met l'eau à la bouche.
C'est comme si le monde entier avait décidé de faire une soirée pyjama en Malaisie. Vous y trouverez une mosquée à côté d'un temple hindou qui est à côté d'une église. C'est comme un jeu de Tetris réussi. Et le plus beau ? Les jours fériés ! Ici, tout le monde fait la fête, que ce soit pour l'Aïd, le Nouvel An chinois, Deepavali ou Noël. C'est comme un marathon de fêtes, et tout le monde est invité ! 19 jours féries sur une année !
Alors, est-ce un modèle pour le monde entier ? Je dirais que oui ! Si la Malaisie était une émission de télévision, ce serait une série à succès avec une distribution diversifiée et une intrigue captivante. Le monde pourrait apprendre une ou deux choses de ce spectacle fascinant !
Ici, vous pourriez être surpris de voir un serpent à la station-service locale. Ne vous inquiétez pas, ce n'est pas un nouvel assistant pompiste, mais juste un visiteur occasionnel. Et si vous voyez une autruche courir sur l'autoroute, non, vous n'avez pas trop bu de vin français. C'est juste la faune locale !
Mais la vraie star de la Malaisie, c'est la nourriture. J'ai découvert que la seule chose plus délicieuse que le croissant croustillant d'une boulangerie parisienne est un plat malaisien appelé Nasi Lemak, servi dans une feuille de bananier. C'est un riz cuit dans du lait de coco, accompagné d'œufs, d'anchois et, attention... de piment ! Oui, le piment, ce n'est pas vraiment notre truc en France, mais ici, on l'adore.
Un jour, je me suis dit : "Et si je mélangeais ma Lorraine natale avec ma nouvelle vie en Malaisie ?" Alors, voilà, on a fait une quiche lorraine... mais version halal, mes chers amis ! Eh oui, on remplace les lardons par du poulet, et c'est pas fini, on rajoute une petite touche locale, gourmande : la sauce Sambal. Oh la la ! Et pour couronner le tout, on y ajoute des anchois séchés pour un petit goût de la mer. C'est pas de la tarte, c'est la quiche Lorraine 2.0 !
Imaginez la scène : je suis là, dans ma cuisine, et je raconte à mes amies malaisiennes comment on prépare une quiche. Puis soudain, l'une d'eux sort un pot de sauce Sambal et dit : 'Et si on ajoutait ça ?'. Au début, j'étais comme : 'Quoi ? C'est comme mettre du ketchup sur un croissant !' Mais, toujours prêt à tester quelque chose de nouveau, j'ai dit : 'Allez, pourquoi pas ?'
Et le résultat ? La famille, c'était quelque chose ! La quiche lorraine au poulet, à la sauce Sambal et aux anchois séchés... c'est une aventure culinaire que je ne suis pas près d'oublier. Et mes amies malaisiennes non plus.
On a tous bien ri en voyant nos visages rougir à chaque bouchée. C'était une version pimentée d'un classique français, et bien que je ne sois pas sûre que cela devienne le plat national malaisien, c'était une belle expérience de partage. Génialissime ! Ensuite mon réveil a sonné et je suis partie au travail mais j'ai toujours gardé ce rêve dans un coin de ma tête !
En parlant d'adaptation, passons à un sujet qui nous obsède, nous les Français : la météo.
En France, c'est un sujet de conversation aussi incontournable que le dernier match de football ou la dernière émission de télé-réalité. Ici, en Malaisie, c'est une autre histoire. Les Malaisiens ne sont pas obsédés par la météo, et c'est rafraîchissant. Il fait chaud et humide toute l'année, alors pourquoi s'en préoccuper ?
C'est amusant de voir qu'alors que j'apprécie chaque rayon de soleil, mes amis malaisiens préfèrent les jours où le soleil se fait plus discret. Pour eux, moins de soleil signifie moins de risques de problèmes de peau et surtout le fait d’être blanc est un signe extérieur de richesse . Ils préfèrent rester à l'ombre pour éviter le bronzage et les risques associés à une exposition prolongée au soleil. C'est un contraste intéressant avec notre obsession française du bronzage parfait.
Alors, pour répondre à la question : oui, un Français peut survivre en Malaisie. Et pas seulement survivre, mais s'épanouir. Il faut juste s'adapter un peu. Et qui sait, peut-être qu'à la fin de votre séjour, vous rentrerez en France avec un amour pour le piment, une collection de sarongs et une anecdote hilarante sur un serpent à la station-service !
N'oubliez pas : "Quand on veut, on peut". Alors, la famille, préparez-vous pour l'aventure malaisienne. Au revoir pour le moment, ou comme on dit en malais, "Selamat Tinggal" !
Merci
Didine
PS : J’espère que ces quelques lignes vous auront divertis. Je vous ai intégré 2 liens de nos vidéos YouTube sur la Météo et le meilleur #nasilemak de #malaisie.
