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  • Photo du rédacteurDidine

Tokyo dans les yeux d’un enfant de 18 mois !



Le moment tant attendu est arrivé : emmener notre Titi au pays du Soleil Levant !

Notre coup de cœur, le pays de nos rêves, le pays où tous nos rêves se sont réalisés, le pays de notre voyage de noces, vous l’avez tous compris, il s’agit bien du Japon !

Cela fait deux ans que je n’y suis pas allée, donc Titi n’y a jamais posé un peton de toute sa vie ! Attendons de voir si cela lui fera le même effet qu’à nous…

Nous sommes tellement excités, mais en même temps un peu stressés, car le Japon, dans nos yeux de « couple sans enfant » est notre Eldorado, mais avec un enfant, ça change la donne. On sait à quel point les japonais sont calmes et respectueux, exactement comme nous depuis qu’on a Titi ! Et puis c’est très exigu partout, en plus c’est l’hiver donc il fait froid, et Titi n’est pas habitué à toute la panoplie hivernale. Mais c’est ça l’aventure, et pour corser un peu la chose, après 2 jours à Tokyo, on décide de monter encore plus au nord, à Hokkaido !

Comment se rendre à Tokyo depuis Kuala Lumpur ?

Avec ANA, très bonne compagnie cela dit en passant, on avait l’habitude de prendre Air Asia, mais on décide de changer un peu, et surtout parce qu’on redoutait le vol de nuit avec Air Asia. Donc le réveil est plus que matinal (on se lève à 5h du matin), mais on est quand même en forme, car on n’a pas passé la nuit dans l’avion. Et finalement, après 7 heures de vol, ça nous laisse quand même la possibilité de profiter un peu de la première journée de vacances.

Comment se rendre à Tokyo depuis Narita ? Et quel quartier choisir en fonction de l’aéroport d’arrivée ?

En venant de Narita, on trouve le quartier de Ueno toujours assez pratique, car en 38 minutes avec le train direct Skyliner, on atteint la gare de Ueno.



En revanche, si vous atterrissez à Haneda (la plupart du temps en prenant Air Asia), les quartiers les plus faciles d’accès, et les plus pratiques ensuite pour visiter Tokyo, sont Shinagawa ou Shinjuku, qui sont très proche du célèbre quartier de Shibuya. En résumé, il vaut mieux trouver un hébergement sur la Yamanote Line, afin de pouvoir se déplacer facilement dans les quartiers les plus célèbres de Tokyo.

Quel hébergement choisir ?


Après 11 fois au Japon, je peux vous dire qu’on a testé quasiment tout type de logement ! De l’auberge de jeunesse bruyante, à l’hôtel ridiculement petit mais pas donné, au traditionnel Ryokan, ou chez l’habitant à Okinawa (appelé Minshuku). On a finalement opté pour une solution intermédiaire, un meilleur rapport qualité-prix, que tout le monde connaît : AirBNB ! Alors attention, on peut tomber sur des logements très propres, comme très limites, de l’appartement individuel, à la chambre (voire le lit) partagée ! Je rigole bien sûr, mais c’est pour vous prévenir de bien regarder les photos et les détails avant de réserver. Surtout que dernièrement, AirBNB a retiré 80 % des hébergements sur le site, car les propriétaires, qui sont souvent des co-propriétaires, sous-louent, ce qui est absolument interdit au Japon. Et vous savez à quel point les Japonais respectent les règles !

Mais le site est maintenant sûr, tous les logements restants, sont autorisés à faire de la location AirBNB. C’est la meilleure solution qu’on ait trouvée maintenant qu’on a un enfant, car on peut rentrer le soir quand Timeo est fatigué, le coucher et nous pouvons manger tranquillement ensuite, et se poser devant la TV ou l’ordinateur. On choisit généralement un hébergement de 2 pièces avec une chambre séparée du coin salon/cuisine.

L’éternelle courtoisie des Japonais…

On arrive à Ueno, et il fait un froid de canard, on est gelé et Titi ne comprend pas ce qui lui arrive ! Il faut savoir qu’il a bien neigé toute la semaine avant qu’on arrive, et il y a encore des amas de neige sur le bord des trottoirs. Comme d’habitude, on a du mal à trouver notre chemin, et comme d’habitude au Japon, il y a toujours une « petite étoile bienveillante » qui vient à notre secours pour nous aider. Sauf que cette fois, on sait où aller, mais Damien a à peine le temps de sortir son téléphone pour vérifier le chemin sur Googlemap, que la petite Obaachan (grand-mère) nous saute dessus, prend le téléphone et s’empresse d’aller demander de l’aide à la réception de l’hôtel du coin (qui se trouve tout de même à 200-300 mètres de nous !) Le problème c’est que les Japonais sont tellement gentils et serviables, qu’on se sent gêné de refuser. Alors vous savez à quoi vous attendre si vous n’avez encore jamais visité le Japon. Armez-vous de patience et SURTOUT restez courtois. En réalité, on connait le chemin, mais on ne veut surtout pas froisser cette petite mamie qui a la gentillesse de nous aider.

Que faire à Tokyo avec Titi ? Totoro bien sûr !

La journée va être bien chargée, comme d’habitude à Tokyo ! Mais on connaît déjà bien la ville, on ne va pas refaire pour la énième fois Shibuya, Akihabara etc… surtout qu’on part le lendemain pour Hokkaido. On a des objectifs pour aujourd’hui : aller déjeuner au Chatty Chatty burger non loin de Shinjuku et visiter le musée Ghibli à 16 heures. Alors vous allez vous demander pourquoi des endroits si spécifiques, et pourquoi visiter le musée à une heure si précise… Pour la petite histoire du burger, nous suivons une chaîne Youtube depuis quelques mois, dont nous sommes de grands fans pour différentes raisons : cette chaîne s’appelle iciJapon, le gars est Lorrain, il est marié à une japonaise, il a 3 enfants trop mignons, et surtout ses vidéos ont comme thème (entre autres) la comparaison et surtout la recherche des « meilleurs burgers de Tokyo ». Et Tev (c’est son nom) l’a trouvé ce meilleur burger !


On commence notre journée par une petite balade dans le quartier français de Kagurazaka (eh oui il y a encore des quartiers qu’on ne connaît pas, même après 11 fois !) Et comme à leur habitude, les japonais ne font jamais les choses à moitié, ce quartier est rempli de petites échoppes françaises, qui ont l’air excellentes, et qui proposent des produits et plats à la carte, que l’on ne retrouve pas forcément en France, même dans les meilleurs restaurants.


Le Chatty Chatty est un tout petit resto, avec deux tables au fond, et quelques places au comptoir. En passant devant le comptoir et la cuisine (parce qu’au Japon on cuisine souvent devant le client), on salive déjà. Personne ne dira pas le contraire, la vue et l’odeur de la malbouffe c’est attirant !

En toute honnêteté, Tev ne mentait pas, c’est l’un des meilleurs burgers que l’on ait jamais mangés, si ce n’est le meilleur ! Le seul petit bémol (selon Damien) sont les frites, trop fines à son goût, mais Titi et moi, avons adoré ! Les enfants doivent aussi être programmés pour avoir une attirance pour la malbouffe… En tout cas, on recommande vivement ce resto.



Parlons maintenant de la petite histoire du musée Ghibli. On connaissait déjà, mais sans enfant à l’époque. Étant des grands fans de Miyazaki, nous avons évidemment converti notre Titi à notre passion. Sa chambre est décorée entièrement sur le thème de Totoro. C’est le seul dessin animé qu’il regarde, jusqu’au bout. Il en parle tous les jours, et quand il regarde le dessin animé, Titi adore s’identifier à la petite Meï. Le musée était donc un incontournable lorsque nous avons décidé de retourner au Japon. D’autant plus que dans le musée, il y a un chat-bus géant, interdit aux adultes. Notre Titi devait vivre cette expérience exceptionnelle pour nous.

Quant à l’heure de visite du musée, c’est réglementé (comme tout au Japon), il y a des créneaux, et il faut acheter les billets bien à l’avance, car c’est toujours plein. On ne peut malheureusement pas acheter nos billets sur place, il faut les acheter sur internet, le 10 de chaque mois pour le mois suivant. Donc voilà la raison pour laquelle, on doit y être pour 16 heures !

Comme Titi s’est endormi sur le trajet et qu’on est en avance, le temps de sa sieste, on fait un crochet à Nakano Broadway, le paradis des collectionneurs en tout genre ! Et certainement moins cher qu’à Akihabara.





Les enfants Japonais…

Le musée se situe à Mitaka (station de métro sur la Chūo Line). Quand on arrive à la station, il faut soit marcher un peu jusqu’au musée, soit il y a la possibilité de prendre un bus. De toute façon on ne peut pas louper l’énorme Totoro à l’entrée, qui tient même un guichet !


Titi est au paradis ! Son visage s’illumine enfin, après avoir été grognon une bonne partie de la journée... Par conséquent, on écourte un peu la visite, d’autant plus qu’on connait déjà le musée, pour aller directement au chat-bus. En voyant le chat-bus, Titi se transforme en petit garçon impatient, intenable, à la limite du « mal élevé » … il veut aller dans le chat-bus immédiatement, mais comme partout au Japon, il y a des règles à respecter, même pour les enfants. Et en l’occurrence, là il faut faire la queue…on comprend sa frustration bien évidemment, mais face aux petits japonais de son âge super bien disciplinés, on est vraiment très gêné. Au final, il pleure pour y aller, et ensuite pour en sortir. C’est la crise, il faut le sortir de force du chat-bus !


C’est exactement ce que j’appréhendais en allant au Japon avec un enfant en bas âge. Nous, français, n’éduquons pas les enfants de la même façon que les Japonais, il est vrai que nos enfants, tout comme les adultes, expriment leurs sentiments en tout genre, donc lorsque nos enfants sont frustrés, ils nous le font savoir !



Tokyo avec les copains !

Aujourd’hui nous n’avons plus un, mais 2 enfants à gérer à Tokyo ! En effet, nos amis de KL, Audrey, Kevin et Evann, qui étaient en même temps au Japon, nous ont rejoint pour la journée. Il s’agissait de leur deuxième voyage à Tokyo, donc nous décidons de leur faire notre tour habituel et favori, Harajuku/Omotesando, qui sont mes deux quartiers préférés. Cela tombe très bien car nos amis voulaient tester les crêpes de chez Marion dans la rue Takeshita, ces fameuses crêpes magnifiques, très colorées, et remplies de… plein de choses très sucrées et très grasses ! Il faut savoir qu’un Marion crêpes s’est installé dans le quartier de Mont Kiara à KL. Donc pour ceux qui habitent en Malaisie et qui veulent tester, sans aller jusqu’à Tokyo pour ça, rendez-vous à Mont Kiara !


Comme les enfants se sont endormis dans la poussette, c’est le bon moment pour aller faire une balade dans le parc Yoyogi, qui est à deux pas de la station de métro Harajuku. C’est d’ailleurs une des plus vieilles stations de métro de Tokyo. Si vous voulez la voir, ne traînez pas, car ils prévoient de la rénover pour les JO de 2020.

Le parc Yoyogi est l’un des plus agréable de la ville, car il est en plein centre, au milieu de toute l’agitation urbaine, mais il reste un endroit paisible, où se ressourcer lorsqu’on a besoin de verdure. Et au milieu de ce parc, le fabuleux temple Meiji, où nous avons la chance de voir 2 mariages Shintôistes. Nous pouvons voir la véritable culture Japonaise ressortir à travers la traditionnelle célébration, tout est calculé et sous contrôle, chaque mouvement, chaque pas, c’est impressionnant.


D’un côté il y a la tradition, et de l’autre il y a la modernité, à l’entrée du parc, les dimanches matin, on peut y avoir des jeunes en cosplay, c’est tout le paradoxe du Japon.

Direction Akihabara !

Ayant des maris geek, et des enfants qui ne passeront certainement pas à travers les mailles du filet, nous filons faire un tour à AKB (comme surnommé au Japon). C’est le paradis pour les fans d’électronique et de jeux vidéo. Vous pouvez largement y passer la journée. Et ce qui est bien c’est que le dimanche, la circulation est fermée et c’est entièrement piéton.

Le problème c’est que personnellement, je trouve ce quartier assez bruyant, et en « bonne maman » que je suis ! (Ironie bien sûr), c’est un peu trop stimulant pour les jeunes cerveaux de nos bébés.



Allons plutôt faire un tour dans un bar à chouettes ! Si vous voulez de l’insolite, vous serez servi à Tokyo, il y a des milliers de bars à thèmes : bars à chats, chiens, maid café, Robot restaurant, Alcatraz restaurant etc. il y en a pour tous les goûts !

Le principe des bars à animaux c’est qu’on paie l’entrée pour une certaine durée en général, la boisson peut être gratuite et illimitée, ou pas, mais l’activité principale est commune : passer du temps à caresser des animaux pour se détendre. Par contre, ce n’est pas forcément adapté aux enfants en bas âge, car c’est étroit et il ne faut pas stresser les animaux, respecter la propreté et l’hygiène. Et nos enfants ne sont pas Japonais, vous comprenez bien notre souci maintenant.



Quel restaurant faire avec deux enfants de 2 ans ?

Vous l’avez compris au fur à mesure de l’article, le Japon est un pays agréable, sûr, propre, les gens sont très gentils et serviables. En revanche, lorsque l’on voyage avec des jeunes enfants et surtout à Tokyo, il faut prendre sur soi. Maintenant on connaît assez bien la culture pour décoder à peu près ce qu’il se passe dans leur tête. Mais, rassurez-vous les Japonais ne vous diront jamais rien !

Trouver un restaurant qui va nous accepter avec nos bouts de chou, n’est pas mince affaire. Effectivement, de nombreux restos peuvent vous refuser en disant que c’est complet, alors qu’ils ne le sont pas. Tout simplement parce que votre enfant, qui mange bruyamment et comme un cochon à cet âge, va donner une mauvaise image. Les endroits les plus pratiques et les plus accueillants pour les enfants sont en général les restaurants dans les centres commerciaux car ils sont spacieux, bruyants, ils ont des chaises hautes, et on passe inaperçue en général. Pour ce soir, on choisit donc un restaurant à barbecue Coréen dans le quartier de Akihabara. C’est un bon compromis, et tout le monde est content.

Un autre restaurant qu’on avait testé il y a quelques années avec un ami Japonais, sans enfant, mais qui est très accueillant pour les petits, c’est le Zauo. Il y en a 2 à Tokyo, à Shinjuku et à Meguro. Le concept est top : à l’intérieur, il y a un bassin à poisson, en forme de bateau. On y pêche notre poisson pour le manger ensuite, de la façon qu’on veut, en sashimi, cuit à la vapeur, ou frit. Il y a différents types de poissons, plus ou moins chers.




Si l’on pêche le plus cher comme Titi, on n’a pas le droit de refuser de le déguster et donc de le payer LOL Mais l’endroit est très amusant, spacieux, et les enfants peuvent courir partout, c’est l’avantage !

Voici le résumé de ce qu’on a fait à Tokyo avec des enfants de 2 ans ; afin qu’on puisse en profiter en tant que parent, sans trop nous stresser et surtout sans trop mettre la pression à nos petits. Car plus on les oppresse, plus ils vont se montrer désagréables et cela devient vite ingérable.

J’ai décidé de centrer ce premier article sur Tokyo uniquement, car il y a tellement à dire, on pourrait écrire un livre entier sur cette ville grandiose.

Dans le second article, je vais vous présenter Sapporo, que nous ne découvrons lors de ce voyage. À suivre…

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